Roswita
Née dans le nord du Cameroun, mariée et maman de deux filles, j’ai quitté ma profession de libraire pour me consacrer à l’enseignement du chant et de la chorale dans une école de musique. La musique s’est peu à peu imposée comme un chemin d’expression, un débouché émotionnel et une source d’inspiration.
Mes racines
Mon enfance au Cameroun a été bercée par les tambours et les chants. Des années plus tard, ces sons sont revenus dans mes rêves et m’ont menée vers le bodhrán, le tambour irlandais que j’ai appris à jouer moi-même.
Piano
À mon retour du Cameroun, j’ai eu la chance de découvrir le piano en Suisse. Cet instrument est vite devenu à la fois un refuge et une intensité émotionnelle concentrée. Je chante également depuis toujours : le chant reste pour moi une source d’inspiration et un moteur de composition.
Voix
Le Cameroun, avec ses chants rythmés dans les champs, a éveillé ma voix. Plus tard, c’est mon grand-père, fermier et passionné de yodel, qui m’a profondément marquée. Dans ma famille, on chantait souvent sans instruments. J’ai ensuite exploré le chant classique et le jazz, et je compose dans plusieurs langues, héritées de mes origines : un père germanophone et une mère bernoise.
Guitare
Après une année de cours, j’ai laissé tomber la guitare « académique »… mais j’ai continué à la jouer à ma manière. Elle est devenue mon instrument de l’âme, une complice intime qui inspire bon nombre de mes chansons.
Moto
J’ai aussi réalisé un vieux rêve : la moto. Pendant une dizaine d’années, cette passion m’a appris la vigilance et la pleine conscience. J’aimais la vibration du moteur, le vent qui me portait, la liberté sur la route.
Poésie et inspiration
Depuis mon enfance, j’écris des poèmes. Naturellement, cela m’a conduite à écrire des chansons. Aujourd’hui encore, mes sources d’inspiration se nourrissent de mes longues promenades, accompagnée de ma caméra analogique et de nos deux chiens. La photographie m’apprend à garder l’essentiel.
Partage
Lorsque je chante ou joue, le public fait toujours partie de l’aventure. J’aime l’impliquer, qu’il chante avec moi ou participe autrement. Car la culture, c’est avant tout un espace de rencontre.
Je termine par une sagesse sud-africaine qui me guide :
« Ubuntu » – Je suis parce que nous sommes.
